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Harcèlement, cyber-harcèlement, violences... 12% des élèves français seraient victimes de harcèlement à l'école, et plus de 60% de ceux qui ont vécu une situation de harcèlement scolaire disent avoir pensé au suicide. Leurs familles, sans oublier les établissements scolaires et les acteurs éducatifs font face à ce phénomène qui s'est amplifié avec le développement d'Internet et notamment des réseaux sociaux. Depuis 2013, le ministère de l'éducation multiplie les campagnes, créé des nouveaux outils (à destination des établissement, des élèves et de leurs familles), s'emploie à développer la sensibilisation mais surtout la prévention du phénomène en milieu scolaire. Sans parler du travail des associations, qui œuvrent au quotidien, souvent dans l'ombre, au regard de la difficulté qui s'apparente à ce sujet resté trop longtemps tabou. Le combat continue, mobilise, mais il a aussi ses limites...
 

Depuis la loi du 4 août 2014, le harcèlement comme le cyber-harcèlement sont désormais des délits. Des avancées sont notables, le combat contre la violence et le harcèlement à l'école montre sa force depuis déjà trois années de mobilisation nationale. Cependant, il a aussi montré rapidement ses faiblesses, à savoir le manque de proximité et de réactivité du 3020, notamment, un manque de moyens qui se manifeste aussi par la faible présence des adultes dans les établissements comme par celles de tiers, intervenants à cet effet, "référents" en la matière. L'association LES PARENTS créée en 2013 suite au décès du jeune Matteo Bruno, 13 ans, jeune collégien victime de violences parce-qu'il était roux, est aussi à l'origine du collectif YOU ARE HER✪ES, un collectif d'associations d'aide aux victimes qui œuvre pour faire avancer le combat contre le harcèlement et les violences scolaires.

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